PLAN IGN
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PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Unique rivière souterraine en Gironde ouverte au public. Découvrez la grotte façon « Spéléo », bottés et casqués (équipement fourni sur place), et admirez ses décors naturels : stalactites, stalagmites, colonnes, fistuleuses.
Uniquement sur réservation.
Enfants à partir d'1m20.
Situé au confluent de l'Isle et de la Dordogne, cette zone de méandres, soumise à l'influence de la marée, retient les eaux fluviales qui se dirigent vers l'Estuaire. Cette cuvette humide, appelée "palus" en Libournais, est par définition une vaste zone inondable. Cette zone humide d'eau douce, d'intérêt écologique majeur, fait partie des plus remarquables d'Aquitaine.
La Dordogne serpente le long des côteaux calcaires, formant de larges méandres appelés ''cingles''. Déjà large à hauteur de Lalinde, des îlots de rypisylve ponctuent le cours de l'eau, et les arbres morts y accueillent le balbuzard pêcheur en migration.
En remontant, le barrage de Mauzac sera intéressant en hiver et en migration. De nombreuses espèces remarquables y ont été notées : sterne caspienne, océanite culblanc, harles piette et bièvre, garrot à œil d'or, grèbe jougris... Les guifettes y sont aussi de passage.
En remontant le long du cingle, rive droite cette fois, on scrutera les falaises qui font face au méandre à la recherche du faucon pèlerin ou du grand corbeau à hauteur du port de Mauzac, du moulin de Traly et par les accès à la rivière.
La nature a repris ses droits sur cette ancienne extraction de kaolin. De quoi offrir aujourd’hui un véritable coin de nature fascinant où la balade est un vrai plaisir !
Les anciennes carrières d’argile de Guizengeard
Son histoire industrielle est commune à celle des carrières de Touvérac situées un peu plus à l’Ouest. Les boisements de chênes et châtaigniers présents ont alors laissés places à des carrières à ciel ouvert. Le kaolin, argile blanche si pure et si fine, y a été exploité pendant des années par la société AGS avant que le site ne soit vendu en 2018 au Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la compensation environnementale liée à la construction de la ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV SEA).
Tous ces secteurs ont été créés par la main de l’Homme, mais dans quel but ? Il est ici question de rendre le site favorable à un grand nombre d’espèces. Les zones humides se végétaliseront pour permettre de créer des zones refuges pour les mammifères semi-aquatiques tel que le Campagnol amphibie. Mais la tâche n’est pas simple, l’activité industrielle ayant mis à jour des matériaux acidifiant l’eau. Le pH des plans d’eau est inférieur à 3 (pH équivalent à du vinaigre), compliquant le développement de la vie aquatique. Le phénomène est cependant réversible et les mares nouvellement créées ont échappé à ce phénomène permettantLe paysage qui résulte de cette exploitation offre des panoramas insolites, alternant entre espaces ouverts et milieux boisés.
Si le Pin maritime domine aujourd’hui les boisements du site, c’est qu’il y a été planté dans le cadre de la réhabilitation de la carrière dans les années 2000. Le Conservatoire œuvre aujourd’hui pour redonner aux essences feuillues leur place dans ce paysage. Des éclaircies successives permettront d’atteindre cet objectif, mais il faudra être patient car la forêt évolue lentement.
Les espaces ouverts sont eux principalement composés de landes aux bruyères et ajoncs colorés alternant parfois avec des pelouses ou des zones plus humides. C’est ainsi que l’on retrouve de nombreuses mares sur le site mais également des zones inondées uniquement une partie de l’année. d’offrir des sites de reproduction à la Grenouille agile ou encore la Rainette méridionale.
L'étang Vallier se situe à Brossac dans le Sud Charente. En plein cœur de la nature il offre de multiples activités pour toute la famille. Le calme et la nature omniprésente vous procureront détente et ressourcement.
Cet étang d'eau douce offre plusieurs activités sur place : pêche, aire de pique-nique.
Des villas et chalets sont disposés autour de l'étang et sont ouverts à la location saisonnière . Le club house propose un snack-bar pour vous restaurer (ouverture saisonnière)
Sainte-Croix-du-Mont abrite un site géologique unique en France constitué de fossiles d’huîtres surplombant la Garonne. Datées de 22 millions d’années par les géologues, les huîtres se sont accumulées au fond des mers au cours de l'ère tertiaire puis se sont trouvées en surplomb de la vallée après les mouvements tectoniques de la fin du tertiaire et le retrait des eaux. L'érosion a creusé, dans l'épaisseur du banc, des grottes utilisées encore aujourd'hui pour la conservation du vin blanc liquoreux (dégustation estivale). Depuis le banc d'huîtres, découvrez un magnifique panorama sur le Sauternais.
Niché au cœur du massif forestier de la Double Saintongeaise ce site naturel de 20 ha fermé et sécurisé, vous accueille toute l’année et vous propose son exposition dédiée aux arbres et à la forêt.
Au détour des nombreux sentiers, toute la famille appréciera les espaces thématiques : les ruches, le labyrinthe aux oiseaux, la réserve à papillons, les reptiles, les terriers et ses habitants ainsi que les jeux pour les enfants de 2 à 14 ans. Au fil des saisons, les animateurs proposent des activités pour petits et grands : expositions temporaires, sorties nature, visites guidées et pédagogiques pour tous, ateliers créatifs pour enfants et parents, animations festives…
Nichés au cœur des collines du Montmorélien, ces coteaux s’inscrivent dans un paysage vallonné et boisé, image d’une campagne tranquille et accueillante.
A Juignac, le parcours de géocaching vous permet de découvrir les coteaux et leurs richesses.
Ce paysage vallonné appartient à la Champagne charentaise. C’est par la richesse biologique de ses coteaux que le site « les coteaux du
Montmorélien », ensemble d’une quarantaine de petits coteaux calcaires, a été classé en site Natura 2000. Ils s’étendent sur 17 communes et occupent une superficie d’environ 320 ha qui abritent des milieux remarquables : landes calcaires où prospère le genévrier commun, pelouses sèches, prairies humides sur sols calcaires, tourbeux ou argileux, prairies semi-naturelles, forêts de résineux ou de caducifoliés. Une multitude de paradis terrestres miniatures, éparpillés en une cinquantaine de sites.
L’essentiel de leur surface est occupé par des pelouses calcaires remarquables par leur richesse et leur diversité en espèces d’Orchidées (plus de 30 taxons en tout, avec plusieurs sites possédant au moins 20 espèces différentes) et constituant des associations végétales originales et précieuses (certaines sont endémiques de cette région) qui offrent aux espèces des corridors de dispersion.
La majorité de ces habitats de pelouses sèches est considérée comme menacée et prioritaire en Europe et confère au site une valeur communautaire.
Il a été classé site d'importance communautaire (SIC) donc Zone spéciale de conservation (ZSC) car habité par plusieurs espèces d’insectes patrimoniales et des espèces d'intérêt communautaire (une chauve-souris, le petit rhinolophe, le sonneur à ventre jaune, l'agrion de Mercure, le cuivré des marais , le damier de la succise, le lucane cerf-volant, le cordulie à corps fin et le gomphe de Graslin).
Halte équestre, et possibilité de pêche pour tout possesseur de la carte de pêche départementale.
A 500 mètres du village d'Auros, un chemin de 1,5 km serpente à travers une forêt de genévriers, sur un sol argilo-calcaire exposé vers le sud. Une quinzaine d'espèces d'orchidées sauvages poussent sur cette pelouse sèche et fait l'originalité du site. Le sentier de découverte mérite un détour au printemps et au début de l'été. Une aire de pique-nique est aménagée au départ du sentier.
Aire de pique-nique et possibilité de pêche avec carte.
Remarquable zone humide naturelle de protection de la faune et de la flore de 92 hectares, dont une partie est classée zone Natura 2000 depuis avril 2002, le site naturel du Moron est un lieu privilégié pour les amoureux de la nature qui est à son apogée au mois de mai.
Plans d’eau, parcours de santé, circuits de visite et de randonnée... Un coin de verdure idéal pour se détendre ou pêcher, non loin de la fameuse grotte préhistorique de Pair-non-Pair.
Le Site Naturel des Tourbières de Vendoire, zone humide originale et méconnue située au fond de la vallée de la Lizonne, constitue une tourbière basique d'intérêt international pour sa faune et sa flore singulières et diversifiées. La Maison des Tourbières vous amène à découvrir aussi bien l'histoire naturelle que le passé lié aux activités humaines de cette tourbière basique au passé multimillénaire. Le site vous propose de nombreuses activités telles que pêche, ateliers thématiques ou visite accompagnée sur rendez-vous. Le reste de l'année, suivez les sentiers d'interprétation pour explorer le site. Ouverture de mai à septembre du mercredi au dimanche.
Pique-nique, pêche avec carte et halte équestre.
Ouverture annuelle de la pêche du poisson blanc fin mars.
C’est la zone qui correspond à la vallée alluviale de la Garonne. Bordé par la Garonne à l'est et la voie ferrée Bordeaux-Toulouse à l'Ouest, il s'étend sur près de 2000 ha sur les communes de Cadaujac, Saint-Médard-d'Eyrans, Ayguemorte-les-Graves, Isle-Saint-Georges, Beautiran et Castres-Gironde.
Nous vous proposons de le découvrir grâce à deux chemins de randonnée : les sentiers d’Ayguemorte-les-Graves et de Saint-Médard-d’Eyrans.
Les cartes des chemins de randonnées sont à disposition à l’Office de Tourisme ou téléchargeables depuis notre site Internet.
Au détour des forêts de chênes, de châtaigniers et de pins, des sentiers vous feront découvrir une alternance entre les étendues colorées de bruyères et d’ajoncs, et les étangs allant du bleu au noir.
Carrières de Touvérac : une nature si belle, respectons là !
En des temps très lointain, le massif central était une grande île montagneuse. Très lentement, il s’est érodé, le granit s’est altéré, les minéraux se sont dissous, les grains de silice sont devenus sables, les feldpaths et les micas se sont altérés pour donner des argiles.
De grands changements climatiques entraînent de fortes précipitations qui transportent les sables et les argiles sur des centaines de kilomètres. Les argiles les plus fines de type kaolin iront se déposer au Sud des Charentes, bénéficiant alors d’un climat tropical.
Ce kaolin n’est rien d’autre que la terre blanche, présente dans les profondeurs de Touvérac. C’est à partir de la fin des années 1960 que la société AGS a commencé à extraire cette fameuse argile aux multiples propriétés : finesse, pureté et blancheur, des qualités qui lui ont valu une utilisation pour les briques réfractaires, la céramique, l’industrie chimique ou les biotechnologies. Recouverte par de nombreux sédiments, il est nécessaire de creuser pour la trouver. Des milliers de m3 sont évacués avant d’arriver sur les lentilles d’argiles exploitables : les déblais sont alors stockés à proximité des carrières, formant de nouvelles collines appelées stériles.
L’exploitation a duré jusqu’en 2000, créant successivement 4 plans d’eau, modifiant le paysage et donnant aujourd’hui au site sa morphologie si particulière. L’extraction a créé des effets de ruptures parfois forts occasionnant de véritables falaises au-dessus des plans d’eau. Lorsque les pentes sont plus faibles, les sols particulièrement clairs et nus semblent griffés : les eaux ruisselantes y ont inscrit de très nombreuses ravines. Les substrats mis à jour sont pauvres en éléments nutritifs et peu favorables à l’expression rapide de la vie.
Les stériles furent plantés en pins par le carrier au fur et à mesure de l’ouverture des nouvelles extractions, pour stabiliser les sols et verdir les lieux rapidement. Les dernières fosses d’excavation furent laissées en eaux : l’imperméabilité des sols a permis leur remplissage.
En 1996, sensibilisé à l’intérêt écologique et pédagogique de cet espace par les associations naturalistes, le propriétaire et carrier AGS en a confié la gestion au Conservatoire d’espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine (CEN) par l’intermédiaire d’un bail de trente ans. L’arrêt de l’exploitation a permis le retour des milieux acides et argileux typiques de ce secteur : landes à bruyères, pelouses, étangs, roselières. Concernant les boisements, le maintien du chêne et du châtaignier est privilégié et des éclaircies de pins ont permis le retour d’une végétation arbustive de landes où se mêlent le jaune des ajoncs aux mauves des bruyères.
Plusieurs espèces végétales rares comme le Piment royal ou le Simethis à feuilles planes, indiquent le caractère acide du milieu. Ces habitats variés abritent une faune tout aussi diversifiée : la discrète Cistude d’Europe, prenant des bains de soleil sur les troncs couchés dans les étangs ; la Rainette méridionale, de son vert flamboyant, solidement accrochée aux branches d’un ajonc ; ou encore l’Engoulevent d’Europe et son chant caractéristique au crépuscule.
Des opérations de gestion sont menées par le conservatoire telles que l’amélioration des plantations de pins par des éclaircies permettant de redonner toute sa place aux feuillus dans le paysage des carrières, la restauration et l’entretien des milieux ouverts tels que les landes ou les roselières, la réouverture de falaises, permettant d’accueillir des espèces y nichant. Des entreprises d’insertion ou des chantiers école, sont régulièrement amenés à intervenir pour la réalisation de ces travaux de gestion dont l’ensemble des actions s’effectuent en collaboration avec les différents acteurs du territoire. Elles sont cadrées dans un document de gestion validé par un conseil scientifique.
Un sentier de découverte du site est balisé sur environ 4km (2h environ). Il vous permet de faire deux boucles autour des quatre anciennes carrières et ainsi vous imprégner des différentes ambiances paysagères que vous offre le site.
Si cet espace naturel est aménagé pour l’accueil du public, il est cependant primordial d’y respecter quelques règles pour ne pas déranger cette nature si fragile :
- La baignade et toute autre activité nautique est strictement interdite
- Rester sur les sentiers balisés pour éviter le piétinement et le dérangement des espèces
- Campement et feux sont interdits, nous sommes ici dans un massif forestier à fort risque incendie
- Les déchets doivent être emportés dans vos sacs
- Les chiens doivent obligatoirement être tenus en laisse
- Il est dangereux de vous approcher du bord des falaises, des points de vue sont aménagés pour pouvoir observer en toute sécurité
A deux pas de Sarlat, la grotte de Maxange est surprenante à plus d’un titre. Pour son histoire récente puisqu’elle a été mise à jour par hasard en l'an 2000, et surtout grâce à la qualité des trésors géologiques qu’elle renferme et dont les visiteurs peuvent désormais profiter.
Vous découvrez en effet des cristallisations géologiques différentes des classiques stalactites et stalagmites. Ici, les excentriques, excroissances rares et mystérieuses de calcaire défiant la pesanteur, s’observent par milliers.
Un voyage au cœur de la terre parmi des cristallisations façonnées au fil des millénaires par une nature imaginative.
Un guide vous fait découvrir ce lieu incontournable à dimension humaine. La visite de ce site classé au Patrimoine est facile pour tous.
Réservation conseillée en juillet/août.
En 2023, ouverture d'une nouvelle galerie et de nouveaux éclairages.