Il y a comme un air de triomphe dans la façade du 12ème siècle ! De quoi rendre cette église romane particulière.
En effet, la structure tripartite sur deux niveaux n’est pas sans rappeler un arc romain. La profusion et la diversité de la décoration, l'élégance des modelés, font du premier registre une oeuvre artistique et architecturale de premier plan.
Malgré les outrages du temps, la figure du Christ se dessine encore sur l’une des voussures du portail. Une fine corniche, délicatement travaillée, sépare le rez-de-chaussée du second registre, dont la baie centrale donne à voir la parabole des Vierges Sages et des Vierges Folles. Colonnes et colonnettes, chapiteaux et bases sont richement décorés de motifs très différents et finement exécutés.
Au-dessus, une corniche ornée de rinceaux et de feuillages s'appuie sur des modillons très ouvragés. De multiples remaniements du 12ème au 17ème siècle se lisent dans l’architecture de l’édifice jusque dans le clocher, jamais terminé et qui reçut une toiture en carène de bateau renversée.

Tout comme à Pont L’Abbé-d’Arnoult, la mojhette est la reine ! Ce n’est pas la Confrérie de la mojhette qui vous dira le contraire…
L'église est située dans un village surplombant les marais de l'Arnoult.
Situé sur un promontoire calcaire, le village domine les marais de l’Arnoult. Les sols marécageux, riches en humus, appelés ici mottes sont propices aux cultures maraîchères et notamment à celle des mojhettes, plat typiquement charentais composé d’haricots blancs.
Sur le portail roman de l'église des lions tiennent de petits personnages couchés sous leurs pattes. Les dévorent-ils ou les tiennent-ils tout simplement sous leurs protections ? A vous d’en juger…
La nef unique est composée de quatre travées voutée en berceau et de baies pour 4 d’entre elles romanes et deux gothiques. Le clocher dont l’étage polygonal date du 13ème siècle , s’élève au-dessus de la coupole romane.
A l’intérieur, avancez-vous jusqu’au chœur…Vous y verrez des chapiteaux présentant des vestiges de sculptures romanes de facture maladroite. La sculpture de deux de ces chapiteaux rappelle notamment la composition végétale développée dans la crypte de Saint-Eutrope à Saintes.
Juxtaposée au chœur, une chapelle gothique se découvre.

Dans un cadre bucolique, l’église Sainte-Madeleine domine le vallon où coule le ruisseau Freussin. C’est depuis la fontaine, en contrebas de l’église, que s’apprécie le mieux la belle élévation du chevet à sept pans.
Il s’agit d’une version simplifiée du chevet de l’église de Geay (plus loin sur le circuit) où l’on retrouve l’élévation de trois étages superposés, scandée de colonnes-contreforts mais où les deux niveaux supérieurs comportent des arcades sans décor.
Cette abside est antérieure à la nef de la seconde moitié du 12ème siècle. La façade d’une grande simplicité est ouverte par un portail, rétréci à l’époque moderne et dotée de colonnes toscanes.
A l’intérieur, un arc à triple ressaut, porté par des pilastres saillants, sépare le choeur de la nef. De la construction primitive demeurent quatre piliers de soutènement, de très beaux chapiteaux qui surmontent chacune des colonnes inspirées de la croisée de Saint-Eutrope : deux corbeilles végétales, l’une à tiges de rinceaux entrecroisés et l’autre à tiges portant quatre fleurs à quatre pétales, deux autres sont sculptées de félins et d’oiseaux perchés sur les croupes des lions. L'abside, voûtée en cul-de-four, est éclairée par trois fenêtres en plein cintre.

Ouverte tous les jours

Porte d'art roman, reconstruite à partir de 1439 après un incendie.
Clocher avec une flèche de 30 mètres.

Découvrez une des plus importantes collections d’anciens objets culinaires : cafetières émaillées, moules à gâteaux, balances, porte-louches décorés…
Admirez les curiosités, jouets, mode, miniatures. Terminez avec la magnifique exposition de boîtes (1880-1930) à biscuits, chocolat, thé, café… Voyagez au bon vieux temps ! Amusez vous en famille ! Jeux de visite et mise en scène. "Search games"

Tables de pique-nique sous abri, également pour les groupes.

Vous ne serez pas déçus par cette église à la fière allure de château…
Et pour cause, sa façade est flanquée de deux échauguettes en poivrières reliées par un chemin de ronde crénelé, vestiges d’une fortification remontant sans doute au 15ème siècle.
L’église jouxte un logis noble, occupé par la mairie. Son chevet et sa façade occidentale donnent tout son intérêt à cet édifice du 12ème siècle. Son chevet, découpé en sept travées par des colonnes-contreforts, est précédé d’une abside en cul de four. Le portail à voussures sculptées de palmettes et de fleurs, est entouré de baies aveugles. Ces dernières sont appareillées en épi, ce qui témoigne au 12ème siècle comme ailleurs en Saintonge, d’un renouveau d’une tradition antique. Une corniche à modillons les surplombe où défilent masques, têtes de chat, de lion, de boeuf et d’aigle ainsi que la fameuse cagouille, l’escargot emblème des Charentais !

L'église Sainte-Madeleine ; XIIe et XIX siècles
L'église est l'ancienne chapelle du château, ce qui aurait amené des difficultés entre les seigneurs et les habitants de la paroisse : au XVIIIème siècle, ces derniers demandèrent à l'évêque et à l'abbesse de Saintes que leur chapelle devint paroissiale. Il y eut procès devant le parlement de Bordeaux et les habitants obtinrent, en 1768, que les moines de Sablonceaux viennent dire la messe dans leur église.

Le bâtiment conserve une fenêtre romane présentant une décoration en pointes de diamant. La porte en plein cintre est ornée de moulures. L'actuel clocher est élevé après 1840, pour remplacer le petit campanile à deux arches de pierre, placé au sommet du fronton, qui surplombait autrefois la façade.

Saurez-vous rompre ses défenses ?
Fortifiée au 16ème siècle, durant les guerres, son chevet surhaussé comporte un chemin de ronde couvert, et ici ou là, sont encore visibles ce qui semble être fentes de tir.
L’église n’étant pas à une curiosité près, elle se distingue également par son chevet en forme de trèfle, un des rares exemples de ce type avec celui de Marignac.
La nef a été reconstruite au tournant des 12ème et 13ème siècles pour être couverte de croisée d’ogives aujourd’hui disparues. Les voûtes des absidioles conservent des vestiges de peintures murales du début du 15ème siècle.
Le clocher a été restauré en 1930.
L'église est classée aux Monuments Historiques depuis 1912

église qui date du XIIème- XIIème

Eglise romane et gothique, comprenant une nef de trois travées voutées d'ogives. La travée sous clocher est voutée d'une coupole sur pendentifs.
Le chœur se composait autrefois de 3 travées voutées d'ogives . la Façade s'ouvre sur portail gothique
Sur la coupole se dresse le clocher octogonal.

Le musée présente une pêche, héritière de traditions ancestrales, qui a pour principe de prendre le poisson au piège par toutes sortes de stratagèmes passifs mis au fil de l’eau.
Le musée expose différentes nasses anguillières, tramailles, carrelets, balances avec leurs diverses évolutions historiques. Ainsi que des cannes et moulinets anciens.

Affiliée à la Fédération de la Pêche, l’association locale des pêcheurs aux engins et filets, à l’origine du musée, a un double objectif :
▪ Promouvoir la pêche loisir.
▪ Sensibiliser à la protection de la faune aquatique.

Placez-vous à son chevet et laissez-le vous raconter une belle page de sculpture!
Le profond chevet à sept pans constitue la partie la plus remarquable, tant par son architecture que son ornementation.
Les motifs géométriques et végétaux, les animaux et les monstres envahissent arcades, chapiteaux et modillons et ses murs sont animés par un savant appareillage réticulé et en épis. La façade est rythmée par quatre colonnes et une corniche à modillons, dont l’espace entre chacun est finement décoré de métopes aux motifs de feuillages, de figures géométriques et d'entrelacs. La série de douze modillons de cette façade représente des oiseaux, monstre ailé, lion ainsi que de magnifiques têtes humaines sereines et paisibles. A l’intérieur, la nef unique s’ouvre sur un vaste choeur éclairé par cinq fenêtres inscrites dans des arcades en plein cintre.
Chaque fenêtre est encadrée par des colonnettes à chapiteaux historiés de belle facture.

La paroisse de Rétaud, dédiée a Saint Trojan, le cinquième évêque de Saintes, a été construite vers le milieu du XIIe siècle (de 1140 à 1150) par le chapitre de Saint-Eutrope de Saintes.
L'église est constituée d'une nef de trois travées jadis voûtée en berceau, d'une quatrième travée (totalement reprise au xve siècle) au-dessus de laquelle s'élève un clocher octogonal, et enfin d'un chœur se terminant par une abside en hémicycle, voûtée en cul-de-four. L'abside est éclairée par cinq fenêtres inscrites dans des arcades en plein cintre.

L'église de Saint-Trojan a subi des assauts au cours des guerres de Religion. Son clocher a été mis en état de défense et quelques fenêtres, partiellement bouchées, montrent encore les meurtrières.

Sur sa façade-écran géante, l’église propose un programme sculpté que vous ne zapperez pas !
Son organisation, la profusion, la finesse et la diversité de sa décoration en font sa réputation. Structurée sur 3 niveaux, cette façade est rythmée par deux corniches à modillons et quatre colonnes qui s’élèvent jusqu’au pignon. Le portail orné de chapiteaux richement décorés est entouré de deux fausses portes latérales qui sont appareillées en zig-zag. Les sculptures de leurs voussures illustrent notamment des anges autour de l’Agneau Pascal, Saint-Georges combattant le dragon, des Vertus terrassant des Vices, huit statues de saints, la scène des Vierges Folles et des Vierges Sages, et la crucifixion de Saint-Pierre, tête en bas, rarement représenté.
La vaste nef voutée en berceau présente un décor sculpté principalement de thèmes végétaux : rinceaux au dessin varié, palmettes, et de quelques figures : lions et oiseaux.

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La durée moyenne de visite est de 3 à 4h. Restaurant et aire de pique-nique sur place.

Le restauration la Broche à Pierrot vous propose des plats simples et copieux avec des produits du terroir, qui raviront les papilles des grands comme des petits ! Aux beaux jours, direction la terrasse du restaurant offrant une vue panoramique sur le parc et les huttes des Homo sapiens.

Voici une église qui n'a pas la réputation qu'elle mérite. Son clocher carré auquel s’adosse une tour d’escalier mérite l’attention ainsi que sa façade du milieu du 12ème siècle.
De composition tripartite à pignon, celle-ci est rythmée verticalement par quatre contreforts-colonnes et horizontalement par une corniche à modillons. Le portail à trois voussures est orné de feuillages et de palmes. Les portes aveugles latérales présentent des murs aux appareillages en losanges et en zigzag. Une série de griffons rangés deux à deux et les dix modillons ornent des têtes de loup et des masques humains notamment s’accrochent à la corniche. La sculpture de Saint-Eutrope de Saintes transparaît dans les chapiteaux à feuillages.
La nef du 12ème siècle est à quatre travées mais seule sa partie Est reste voûtée en berceau à doubleaux. Les colonnes de la nef sont couronnées de chapiteaux trapus, pour la plupart lisses. Les deux plus intéressants illustrent pour l’un, une femme repoussant des serpents, pour l’autre, un homme et une femme se tenant par les épaules entourée d’acrobates effectuant des figures de voltige sur le dos de chevaux.
A noter, les chapiteaux des colonnettes intérieures de la baie occidentale représentant deux chiens arc-boutés, tirant de leur gueule les oreilles d’un personnage accroupi affichant un rictus de douleur. Deux modillons remarquables soutiennent le rouleau extérieur de l’archivolte : des têtes de personnages, un homme et une femme, celle-ci portant un bandeau frontal et une mentonnière. Le carré du clocher est recouvert d’une coupole octogonale sur trompes. Le chevet a disparu.

Cette église est un des témoins de l'architecture romane archaïque même s'il peut dater des environs de 1100.
Les jardins autour de l'église Sainte-Radegonde, autrefois Notre Dame de Valensay, adoucissent sa relative austérité. Le vocable est lié à une légende locale, sans doute du Moyen Age, qui rapporte que la sainte poitevine aurait séjourné à proximité du village, dans une grotte.

Les murs de la nef, bâtis en moellons, sont rythmés de contreforts plats et percés de petites fenêtres placées très haut. Celles-ci présentent des encadrements en pierre de taille et des linteaux constitués d'un bloc monolithe simplement échancré ; l'illusion de l'arc est renforcée par de faux claveaux gravés. A l'intérieur, les murs simplement enduits contribuent à créer un espace homogène qui n'a jamais connu de voûte. Une ancienne porte, aujourd'hui murée, s'ouvrait au nord de la première travée de cette nef. La façade occidentale a été construite en pierre de taille selon un procédé que l'on relève fréquemment sur des édifices plus anciens. Le portail s'inscrivant dans un léger avant-corps entre deux contreforts se réfère à une tradition archaïque.

Son encadrement intérieur a été remanié au XVe siècle. le décor roman des voussures avec ses dents de scies et sa frise en motif de corde se retrouve à Geay et Annepont. Le chevet actuel, de plan quadrangulaire et voûté d'ogives, est une reconstruction gothique du XIVe siècle. La sculpture gothique est représentée par deux personnages formant cul-de-lampe et par des têtes sculptées de la clé de voûte et du chapiteau sud-est. Les glacis des contreforts d'angles sont ornés de petits masques semblables à ceux de l'église des Gonds. Le clocher-mur à deux arcades donne un aspect pittoresque à l'église. Il a peut-être remplacé, à l'économie, un clocher roman disparu avec l'ancien chevet.