Nichée sur les hauteurs de la ville, l’église Saint-Eutrope est un joyau de l’art roman Saintongeais. Sa crypte compte parmi les plus vastes d'Europe et est classée à l'Unesco.
Hospitalière et mystérieuse, l'église est consacrée au 11ème siècle par le pape et est dédiée à Eutrope, premier évangélisateur de Saintonge.

Dans la crypte, l’une des plus vastes d’Europe, l’ambiance enveloppante et mystérieuse invite au recueillement et à la spiritualité ! Etape essentielle sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle est classée au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, à ce titre.

Dans l’église haute, un ensemble unique de chapiteaux sculptés représentent le pèsement des âmes et Daniel dans la fosse aux lions.

Après plus d'un an de travaux de restauration en 2021-2022, la Basilique St-Eutrope, œuvre majeure du territoire inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO, dévoile une nouvelle façade.

Cet édifice est aujourd'hui orné de nouveaux modillons sculptés sur le thème de la crise sanitaire.
Une empreinte contemporaine fidèle à l'identité universelle du monument.

L'accès est libre de 9h à 19h en été et de 8h30 à 18h en hiver.

L’église haute de Saint-Eutrope sera fermée du 1er au 4 août 2022 pour une opération de nettoyage conséquente (nettoyage parties hautes et vitraux).
Seule la crypte sera visitable durant cette période.

Niché au creux d'un vaste hôtel particulier jouxtant l'ancienne hôtellerie du couvent des Jacobins, le jardin de l'hostellerie étonne par sa composition en terrasses.
Une jolie découverte à voir au détour des rues piétonnes.
Successivement jardin d’agrément, puis espace de stockage laissé à l’abandon au fil du temps, la parcelle est rachetée par la ville à un quincailler à la fin du XXe siècle.
Le jardin est réaménagé par les services municipaux de Saintes à partir de 2003. Du fait de sa forte pente, il est composé de 3 terrasses et rassemble les éléments caractéristiques du patrimoine paysager saintais : des bassins, des ensembles végétaux mêlant massifs communs et plantes locales, et des éléments décoratifs en pierre calcaire qui font écho à l’architecture de l’hôtel particulier originel.

Situé en centre-ville, ce superbe jardin est encadré par les ailes de l’ancien couvent des Jacobins, aujourd'hui devenu médiathèque municipale. Un havre de paix où la fraîcheur de la végétation et le murmure de l'eau s'accordent à la richesse historique.
C'est en effet au cours du 13e et au début 14e siècle que les Dominicains s'implantent à Saintes, dans le quartier des halles. De la chapelle datant pour l'essentiel du 15e siècle, il ne reste que la partie orientale, la nef ayant été démolie par l'hôtel Martineau. L'élévation sud comprend une baie gothique et un portail de 1762. La grande verrière de style flamboyant date de 1446. En 1883 puis 1914, Monsieur Martineau, négociant en eau-de-vie, devient propriétaire de l'ensemble du quadrilatère bâti dans l'enclos de l'ancien couvent. La maison d'habitation est essentiellement du 19e siècle. De par ses relations avec les milieux artistiques, il put s'adresser à des faïenciers et maîtres verriers connus. L'ensemble exprime le goût éclectique propre au 19e siècle finissant (néo-renaissance, néo-Louis XV...). ainsi que le goût pour les formes cultivées par l'Art Nouveau.

Le jardin Martineau comprend de nombreux arbustes et vivaces.
En empruntant l’allée principale on découvre, chemin faisant, un bassin de forme circulaire embelli d’une fontaine en rocaille. Agrémenté de poissons, le bassin est délimité du chemin par un pavage de pierre à l’aspect ancien. Il est également orné de rocaille tout le long des arbustes. De vieux bancs, faits d’acier et de bois, sont positionnés de part et d’autre du bassin. Cet espace situé au sud bénéficie de l’ensoleillement le plus intense, qui est accentué par la réverbération du soleil sur la pierre blanche des façades.

Peintures, sculptures et céramiques se succèdent dans cet ancien hôtel de ville des 16ème et 18ème siècles, niché au cœur de la principale rue piétonne de Saintes. La terrasse du restaurant "La Musardière" située à proximité invite à une pause gourmande.

Le musée raconte, dans une série de vitrines miniatures au 1/12 ème, le monde rural de la fin du XIXe, le monde ouvrier, la petite bourgeoisie et l'aristocratie de différentes régions françaises
Venez découvrir le travail du miniaturiste et vous plonger dans la vie de nos grands-parents. Avec des vitrines miniatures, le musée raconte la vie quotidienne avant la première guerre mondiale à travers ses disparités régionales et sociales. Des dioramas restituent, par ailleurs, l'atmosphères de lieux abandonnés.

Au 3e siècle, avec la fin de la Pax Romana, Mediolanum ressent le besoin de se protéger. Le rempart réduit fortement la superficie de la ville, certains quartiers sont abandonnés. La pierre des monuments démontés est utilisée pour construire l'enceinte.

Caché derrière la cathédrale Saint-Pierre, le cloître est un petit havre de paix en plein cœur de Saintes.
Longtemps fermé au public, le cloître est à nouveau ouvert.
De style colonial du 13e siècle, il est classé Monument Historique depuis 1937. Ses galeries qui l'entourent sur deux de ses côtés le subliment. Outre son cacher, la fontaine et des bacs composés de plantes aromatiques, légumes anciens et plantes médicinales rappellent que le cloître était important dans la vie ecclésiastique.
Le cloître abrite régulièrement des expositions.

Installé sur la place principale de la ville, l’arc de Germanicus représente le symbole de la romanisation.
En 18-19 après J.C., il fut érigé à l’entrée du pont romain permettant d’entrer dans la cité.
Situé à l’aboutissement de la voie romaine, la « Via Agrippa », cet arc routier à deux baies a traversé les siècles et fut sauvé de la ruine au 19ème siècle par Prosper Mérimée. On y distingue encore aujourd’hui les pierres gravées d’une dédicace à Tibère et Germanicus, témoignage précieux de l’importance de la ville au 1er siècle.

Reconnaissable de loin avec son clocher surmonté d'un dôme métallique, la cathédrale Saint-Pierre a pour surnom l'éternelle inachevée. Mais c'est en partie ce qui la rend étonnante.
Bâtie au 15ème siècle au cœur du centre historique, la cathédrale St Pierre étonne par son clocher porche massif et imposant.
Elle est caractérisée par le contraste entre l’architecture de son clocher et la subtilité de son portail sculpté. La pierre si finement travaillée s’apparente à de la dentelle raffinée.
Ce vaste édifice gothique fut victime des heurts de l’histoire. Sa nef fut détruite puis reconstruite au 17ème, son clocher inachevé est recouvert d’un dôme métallique.

Pour les questions concernant les baptêmes, mariages, obsèques, vous devez contacter la paroisse Saintes Rive Gauche au 05.46.93.09.92.

Nichée à flanc de coteau du vallon de l’Escambouille, cette église édifiée au 12ème siècle porte en elle les caractères distinctifs du roman saintongeais, et ce, en toute simplicité.
De plan rectangulaire, elle s’achève par une abside à trois fenêtres et sa façade s’ouvre par un portail composé de cinq voussures. Autrefois, de chaque côté de ce portail reposait un faisceau de colonnettes, dont les chapiteaux sans sculptures ont été conservés. Une série de modillons, à peine ébauchés, orne le chevet à l’extérieur avec de drôles de têtes : tête d’animal tenant entre les dents un objet semi-circulaire, tête grimaçante d’homme, un visage de femme grossièrement sculpté.
Entre le 13ème et le 14ème siècles, les deux travées de la nef furent voûtées mais seule subsiste celle de l’entrée. Le vestige d’une peinture murale du 14ème siècle représentant le martyr de Saint-Sébastien se donne encore à voir.

Véritable cabinet de curiosité, cet ancien hôtel particulier regorge d'objets en tout genre. Un «retour de voyages», une arbalète à grenouilles, les dernières pantoufles de Louis XVI et bien des surprises vous attendent dans cette maison.
Dans ce fleuron du patrimoine architectural de la ville, vous découvrirez de riches collections d’art régional, réunies au tournant des XIXe et XXe siècles par Abel Mestreau. L’hôtel de Monconseil accueille depuis un siècle la collection de cet homme qui s’est voulu témoin de son époque et passeur de mémoire pour les générations à venir. Construit en 1738, cet hôtel particulier devient à la fin du XIXe siècle une véritable maison de curiosités.

Visite guidée amusante dans un monde d’élégance.

Lovée sur une courbe de la Charente, Saint-Savinien, au titre de Petite Cité de Caractère et de Village de pierres et d’eau, vous invite au voyage.
Ancien port de commerce, elle offre aujourd’hui une belle promenade le long des quais et aux travers des ruelles de pierre.

Perchés sur une falaise, son église et son château fortifié dominent le fleuve et dessinent une image inoubliable pour le visiteur.

C’est de ce même éperon rocheux que se profile à l’horizon la présence majestueuse des carrelets. Découvrez à quelques mètres les carrières et autres traces laissées par l’exploitation de la pierre de taille, qui a perduré pendant des siècles.

En famille, profitez de la base de loisirs au nom sympathique d’Île de la Grenouillette, pour une pause détente ou pique-nique. Les enfants pourront jouer les marins d’eau douce en navigant à bord de bateaux miniatures. Les bords de Charente seront votre point de départ pour une balade fluviale ou une randonnée. Non loin, Fenioux, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, a quelque chose d’envoûtant. Son église d’abord, puis la Lanterne des Morts qui pointe à 18 mètres de hauteur, joyaux de l’art roman, n’y sont pas étrangers.

Flânez dans les petites rues calmes du village de Taillebourg, dont les vestiges de l’ancien château féodal témoignent des grandes heures de cette place fortifiée. Ses remparts offrent un magnifique point de vue sur les quais et la vallée de la Charente. Et si l’appel de l’eau est plus fort, partagez les plaisirs de sa base nautique.

Regardez, éveillez vos sens, vivez l’émotion…

Le flanc sud de cet édifice gothique est rythmé d’une belle succession de volumes.
Deux périodes de construction se distinguent nettement. Sur la façade occidentale, la tradition romane est encore nettement visible : la composition étirée en hauteur reprend encore les schémas du XIIe siècle. Tout ce qui se trouve à l’est de cette première travée est le fruit d’une reconstruction du XVe siècle, période du gothique flamboyant.

A l’extérieur : profil caractéristique des moulures, remplages (réseaux de pierre) des fenêtres, pignon à fleuron de la chapelle latérale, gargouilles et, à l’intérieur, voûtes à liernes (nervures s’inscrivant dans le creux des voûtains) dont les ogives pénètrent dans les supports sans l’intermédiaire de chapiteaux, bases prismatiques complexes et relative nudité des parois.

A l’intérieur : bel autel et rétable à baldaquin du XIXe siècle; traces d’un décor peint néogothique et caveau des seigneurs de la Roche-Courbon du XVIIe siècle à 1711, dans le chœur.

Bienvenue à Mediolanum !
Le musée archéologique de Saintes a fait l’objet d’un renouvellement de son exposition permanente. Les visiteurs sont invités à découvrir la ville antique de Saintes à travers son urbanisme et la vie des habitants il y a 2000 ans.
Des restitutions graphiques et une borne interactive permettent de mieux appréhender la ville antique à travers ses monuments emblématiques et son évolution jusqu’à nos jours. Une nouvelle présentation des collections permet de découvrir la richesse et l’originalité de la sculpture qui ornait les espaces publics et privés des saintais aux Ier et IIe siècles de notre ère. Les objets de la vie quotidienne déclinés en thématiques (jeux domestiques, religion, alimentation…) permettent d’entrer dans l’intimité d’une civilisation dont nous sommes en grande partie les héritiers.

Visite guidée organisée par l'association des amis de Saint Savinien et sa région.

Visites individuelles accompagnées les jours d’ouverture.

Visites individuelles accompagnées ou en groupe sur demande.
C’est dans la Maison du Patrimoine, sise 24, quai du Port, en bordure de la Charente, que vous accueillent des membres de l’association Les Amis de Saint-Savinien et sa région.

Avec eux vous découvrez toutes les richesses de notre patrimoine local et régional.

Notre musée rural avec ses outils anciens, notre collection de pierres, de silex préhistoriques, d’objets de l’époque gallo-romaine. Vous saurez tout de nos vieux métiers de la batellerie, des carriers ou des chantiers navals.

Tout ceci agrémenté par des photos, maquettes, plans, documents et même un boulet de l’Hermione La Fayette !

Et bien sûr notre charmante chapelle des marins datée du XIIe siècle

Jouxtant l'Abbaye aux Dames de Saintes, l’église Saint-Pallais est construite sur l’emplacement du sanctuaire funéraire de Palladius, l'un des évêques du diocèse de Saintes au VIe siècle.
Palladius, canonisé ultérieurement sous le nom de Saint Pallais est, selon Grégoire de Tours, celui qui a redécouvert la sépulture de Saint Eutrope. Son nom fut donné à au faubourg qui accueillit plus tard l'Abbaye aux Dames. L’église dépendait de l’Abbaye-aux-Dames, qui la jouxte, depuis la fondation de celle-ci en 1047.

L’édifice actuel, entre roman et gothique, résulte de plusieurs phases de construction, du XIIe au XVe siècle.

L’église conserve des parties romanes avec les parties basses des murs et quelques colonnes et chapiteaux de la nef voûtée. La nef est suivie d’un transept sur lequel s’ouvrent deux chapelles.
La façade de l'église, supportée par deux contreforts, est divisée en trois registres horizontaux. La partie inférieure accueille un portail à quatre voussures flanqué de deux arcades aveugles.
Le clocher latéral dont il ne subsiste que la partie inférieure, également d’époque romane, s’élève sur le bras nord du transept.

Situé au cœur de ville, le jardin public est un lieu de vie pour les Saintais et un endroit charmant à découvrir pour les promeneurs.
Le kiosque, l'Orangerie, les animaux ou encore les jeux, vous aurez forcément une bonne raison de passer par le jardin.
Conçu en 1925 sur les rives de la Charente, il forme la liaison entre la ville et la Palu.

C'est un véritable espace de calme et de contemplation d'une surface de 3 hectares situé au cœur du centre-ville.

Il est au rendez-vous quotidien des promeneurs et des enfants :
- les premiers pour prendre un rafraîchissement à la belle saison, à l'Orangerie, édifice de style XVIIème siècle transformé en salon de thé / snaking.
- les seconds pour jouer aux jeux pour les enfants (toboggan, balançoires, parcours) ou observer les paons, chèvres et canards du parc.

Élevée au XIIème siècle sur une chapelle bien antérieure, elle est dédié à Saint-Savinien, patron de la paroisse. 1er évêque de Sens (Yonne), il eut la tête tranchée.
Ses reliques sont vénérées le 19 octobre. Le portail de l'édifice est de style saintongeais classique avec 5 voussures, encadrées de deux baies aveugles. Au 1er étage, trois baies à deux voussures sont séparées par des colonnes, deux corniches à modillons séparent les étages. On y découvre : homme avec flacon, tête de femme, chanteur, chouette avec mulot, homme à moustache. À l'intérieur à gauche la chapelle de la Vierge ornée de 14 statues de personnages bibliques Saint-Savinien et Saint-Eutrope évangélisateur de la Saintonge, patron du diocèse. Remarquable clocher de style Plantagenet ( réplique du clochet de l'abbaye de Buskfast en Angleterre) datant du XVè siècle. L'échaffauguette de l'angle sud a servi de tour de guet jusqu'à la dernière guerre mondiale. Des arcatures tréflées ornent fenêtres aveugles.
Ouverte tous les jours de 9h30 à 19h environ.