PLAN IGN
Distinguée par l’Unesco pour son patrimoine urbain exceptionnel, Bordeaux compte plus de 350 édifices classés ou...
Aliénor d’Aquitaine a fortement marqué Poitiers, lieu de son sacre et de sa cour. Du Palais des Comtes de Poitou,...
Située sur les berges de la Garonne, la Maison de l’Economie Créative et de la Culture en Nouvelle-Aquitaine, la...
Du château de Bourdeilles à celui de Fénelon, en passant par Monbazillac, Les Bories, Lanquais, en route pour les...
Parmi les plus beaux itinéraires cyclables de France, six traversent la Nouvelle-Aquitaine, au fil de panoramas et de...
Rendez-vous avec les enfants dans le Parc naturel régional du Marais poitevin, pour des activités en pleine nature....
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Joyau d’architecture romane à Saintes, l’Abbaye aux Dames offre aujourd'hui avec Musicaventure des expériences ludiques et connectées pour explorer le site, son histoire et sa musique.
Seul, en famille, entre amis ou entre collègues, vivez une aventure exaltante et originale au cœur de l’Abbaye aux Dames de Saintes.
Faites le tour de l'Abbaye aux Dames et découvrez le jardin des moniales réaménagé. En prime, une magnifique vue sur le chevet de l'abbatiale et son clocher en forme de pomme de pin.
A l'époque où les moniales habitaient encore dans les bâtiments conventuels, il existait déjà un jardin des simples. On y cultivait surtout des plantes médicinales, destinées aux malades et aux pèlerins de passage.
Ce jardin a été recréé pour redonner à l'espace son charme d'antan. Une jolie balade dans un lieu qui inspire la sérénité et vous offre une vue incroyable sur le chevet roman de l'Abbaye aux Dames, sans oublier son clocher reconnaissable en forme de pomme de pin.
Découvrez-en plus sur l'histoire des jardins et du site avec le parcours Musicaventure.
Découvrez le Château de la Roche Courbon, surnommé le château de la belle au bois dormant. Déambulez dans ses Jardins Remarquables à la française, parcourez les grottes et le parcours PréhistoZen. Un véritable voyage à travers le temps !
Bâti au 15ème siècle sur un éperon rocheux, le château fort fut transformé en demeure d'agrément au XVIIe par le marquis Jean-Louis de Courbon.
Ses magnifiques jardins à la française vous offrent un moment de détente hors du temps dans un environnement exceptionnel.
Partez pour plus de 3 heures de visite instructive et ludique :
- Visite guidée du château habité et entièrement meublé. A ne pas manquer : le cabinet de peintures sur bois et les somptueux jardins à la française.
- Visite libre des jardins à la française, du parcours PréhistoZen, des grottes préhistoriques, du musée de la préhistoire, de l’exposition permanente sur la mise sur pilotis des jardins. Accès aux jeux anciens.
Découvrez également « Castle Game» : des escape games en intérieur et extérieur pour une expérience inédite.
Les jardins du Château de la Roche Courbon, typiquement à la française, sont classés Jardins Remarquables. Mais ils ont surtout la particularité unique d'être sur pilotis !
Dès le XVIIe siècle, le Château de la Roche Courbon était doté d'immenses jardins à la française. Après 100 ans d'abandon, le château est racheté en 1920 et les jardins sont recréés en s'inspirant de ceux d'antan. La pièce d'eau maîtresse d'aujourd'hui est alors creusée, prolongeant aussi les jardins au-delà du Bruant.
Seulement la présence des marais fragilise l'espace et contraint de trouver une solution unique et originale, reconstruire les jardins sur pilotis. Une prouesse technique que l'on ne soupçonne pas au gré de la balade, et pourtant !
Les jardins sont accessibles toute l'année et peuvent se visiter indépendamment de la visite du château.
L'entrée aux jardins vous donnera accès à l'exposition retraçant l'histoire des jardins, à la salle des jeux anciens, au musée de préhistoire et les grottes, et en saison au parcours PréhistoZen.
La vie des paysans de Saintonge de 1850 à 1930, à travers leurs travaux et les métiers qui s'y rattachaient.
Partez à la découverte de leur vie quotidienne et de leur habitation.
Découvrez les outils de travail du cordonnier, du tonnelier, du menuisier et l'univers des paysans saintongeais à la vigne et dans les champs.
Ne partez surtout pas sans avoir vu le jeu de la grenouille.
Exposition de tenues et coiffes de dentelle. Le 1er mardi de chaque mois, démonstration d'entretien de coiffes.
Ce musée est tenu par les bénévoles du Groupe Folklorique Aunis & Saintonge
Église du XIe et fin du XIXe siècle.
Le portail de l'église, détérioré à la Révolution, est restauré vers la fin du XIXe siècle. La nef comprend trois travées inégales. L'abbé Richard, curé de la paroisse en 1696, veut faire fondre une nouvelle cloche. Madeleine de Sollièresn châtelaine de Soulignonnes, est sollicitée pour le parrainage et le financement, mais refuse.
Le seigneur de Nieul et la dame de Ransanne sont alors choisis et la cloche est fondue avec leurs deux noms chez le fondeur de Corme-Royal. Madeleine de Sollière accepte finalement d'être marraine, mais à la condition que seuls son nom et celui de l'évêque de Saintes, Guillaume de La Brunetière, figurent sur la cloche. Cette dernière doit être refondue, mais la châtelaine de paie pas le fondeur et le jour de la bénédiction, le curé de Plassay et l'évêque de Saintes se dérangent pour rien. Le curé paie finalement la cloche, sur lequel seul figure le nom de l'évêque de Saintes. Elle est installée sans bénédiction.
Telle une vigie, la flèche de l’église Saint-Martial signale le bourg du Douhet.
Le clocher carré, certainement reconstruit au 15ème siècle, porte, à chacun de ses angles, un petit clocheton.
Cet édifice de style roman tardif, milieu du 12ème siècle, est doté d’une nef unique terminée par une abside.
La façade occidentale propose la plus belle page de décor de l’édifice. On peut y admirer l’ornementation végétale très dense des voussures du portail et des arcades latérales décorées de tiges ornées de perles. Sur le portail, se mêlent animaux fantastiques et scènes historiées se rapportant aux Ecritures tels l’Agneau Pascal adoré par des anges, les Apôtres entourant le Christ en Majesté, ou la Descente de croix.
A l’intérieur du choeur, plusieurs chapiteaux romans sont conservés, représentant des griffons et des lions ainsi qu’un oiseau aux ailes déployées, comparable à celui du clocher de l’Abbaye-aux-Dames de Saintes, ou encore «le supplice de l’Avare» (sa bourse pendue à son cou, entraîné par deux diables). Une peinture murale du 15ème siècle représente, quant à elle, le martyr d’un évêque.
L'église est ouverte et accessible notamment aux pèlerins qui empruntent le chemin de St-Jacques-de-Compostelle.
Presque tout en elle respire l'art roman saintongeais : équilibre, simplicité du plan, pureté des lignes, sobriété du décor.
C’est aux chapelles rayonnantes de Saint-Eutrope à Saintes, qu’elle emprunte la composition de son profond chevet polygonal. Élément le plus spectaculaire de l’ensemble, il comporte une élévation à trois niveaux couronnés par une élégante arcature aveugle. Le décor est discret (chapiteaux des colonnes-contreforts à animaux ailés dont les têtes évoquent des crocodiles, quelques motifs géométriques, dents de scie).
La façade occidentale, d’une sobriété archaïque, pourrait constituer la partie la plus ancienne de l’édifice et dater du 11ème siècle. Rythmée par quatre contreforts plats, son portail est orné d’un motif de corde et d’une simple fenêtre. La même élégance se retrouve à l’intérieur, où le regard est frappé par la remarquable croisée du transept couverte par une coupole sur trompes, au-dessus d'un carré dont chaque face est ornée d'une arcature. A noter des passages latéraux comme à l’Abbaye-aux-Dames de Saintes.
En plein cœur du village de Vénérand, remontez le temps de 2000 ans, en passant la porte du moulin et en découvrant les fontaines !
Ce site fait actuellement l'objet de travaux de valorisation et n'est pas accessible au public.
Après l’ouverture d’un premier aqueduc entre Saintes et la source de la Font-Morillon à Fontcouverte, c’est à Vénérand et Le Douhet que les Romains décidèrent d’augmenter le débit de l’eau dès la fin du 1er siècle en créant deux embranchements. A Vénérand, la canalisation a été perturbée après son abandon au 3e ou au 6e siècle pour utiliser l’espace comme carrière. Au 18e siècle, l’eau a de nouveau été canalisée, un moulin et 2 fontaines-lavoirs ont été construits : la fontaine-lavoir du Moulin et le lavoir de la Roche aménagé un peu plus loin, comprenant deux bassins emboîtés. Un endroit agréable et frais pour se balader !
Il est toujours amusant de chercher les personnages sculptés sur une église. L'église Sainte-Madeleine de La Clisse ne fait pas défaut. Reconnaîtrez-vous le roi des animaux dans les sculptures sans tête qui ornent sa façade ?
Le motif du lion n’est pas sans rappeler les lions de Nieul-Les-Saintes et de Saint-Sulpice d’Arnoult. Le décor sculpté du portail, à base de palmettes et de feuillages s’inscrit dans la continuité du chevet de Saint-Eutrope de Saintes, de même que le décor des quatre chapiteaux qui ornent les colonnes des travées occidentales de la nef : hommes aux prises avec des serpents, décor végétal de grandes feuilles et de grandes palmettes...
A noter : à l'intérieur de l'église, au-dessus de l'autel, on peut voir une peinture de Pierre Vincent, peintre saintongeais actif dans la seconde moitié du 18ème siècle et au début du 19ème siècle : l’œuvre, datée de 1784, récemment restaurée, représente une crucifixion. Au pied de la croix : Sainte Madeleine, la patronne de l'église.
Un aqueduc au pluriel…
A Saintes, l’alimentation en eau des thermes et des fontaines publiques, était assurée par un aqueduc, ou plus exactement plusieurs aqueducs successifs.
A l’époque romaine, les thermes jouaient en effet un rôle de premier plan dans la vie sociale et beaucoup de villes en possédaient, à l’image de Saintes, l’antique Mediolanum Santomun où trois ensembles sont connus, dont celui des Thermes Saint-Saloine.
- L’aqueduc le plus ancien, construit à la toute fin du Ier siècle avant notre ère, amenait dans la ville, les eaux de la Font-Morillon, située dans l’actuelle commune de Fontcouverte. Sa conception surprend par son audace et l’expression « un travail de romain » trouve ici tout son sens.
Depuis la source, l’eau était canalisée pour l’essentiel dans un conduit souterrain jusqu’au Vallon des Arcs (actuelle route du Golf), et à partir de ce point, de grands ouvrages d’art furent édifiés. Quelques chiffres témoignent de cette démesure :
Le Pont des Arcs, long de 160 mètres et pourvu de 27 arcades, la plus haute s’élevant à 16 mètres.
A voir : plusieurs piles de ce pont subsistent et ont été intégrées après restauration au parcours du Golf Rouyer-Guillet à Fontcouverte. En accès libre sur le sentier GR.
La galerie souterraine du Plantis dite des Neuf Puits, voûtée en plein cintre sur une longueur de 500 mètres, dont le canal était établi jusqu’à plus de 17 mètres sous la surface du sol.
Le Pont de Haumont dont les 62 arches enjambaient une vallée de 400 mètres de longueur et s’élevait jusqu’à 29 mètres de hauteur.
Malgré l’ingéniosité de la construction, le débit de ce canal resta modeste avec 3000 m3 d’eau par jour.
- Vers la moitié du 1er siècle, un nouvel aqueduc, permit d’amener à Saintes, les eaux abondantes des sources de Vénérand et du Douhet, situées à une 15 aine de km. Pour assurer un débit de 12000 m3 par jour. Deux nouvelles canalisations au départ de chaque source fut réalisées, à leur point de jonction (Vallon de la Tonne) l’aqueduc gagnait ensuite Fontcouverte par un canal souterrain. Le nouvel aqueduc courait dès lors à côté de la canalisation primitive désaffectée, sauf au passage des anciens ouvrages d’art réutilisés au prix d’une surélévation des parois du canal.
A voir : les sources du Douhet dite de la Grand Font et Vénérand. Attention, ces deux sites font actuellement l'objet de travaux de valorisation et ne seront pas accessibles au public jusqu'en juillet 2021.
Le trajet de l’aqueduc est connu jusqu’à l’entrée de la ville, aux lieux-dits La Grève et la Grille, au sommet d’un coteau qui domine depuis la rive droite, la vallée de la Charente. On ignore cependant encore, comment le fleuve était franchi et comment l’aqueduc gagnait le réservoir final de distribution de l’eau, sur le haut de la ville, sur la rive gauche.
Depuis quelques années, les recherches concernant l’aqueduc ont repris sous l’impulsion de la Société d’archéologie et d’histoire de la Charente-Maritime, permettant d’approfondir les connaissances. Ainsi, en 2010, c’est un troisième aqueduc, datant du 4ème siècle qui a été mis au jour.
Petit patrimoine de la commune de Taillant
Lavoir et four à pain
Église romane à portail occidental aux voussures richement décorées et élégant clocher de type saintongeais.
À voir également la Lanterne des Morts du XIIe siècle.
Église romane à portail occidental aux voussures richement décorées et élégant clocher de type saintongeais.
À voir également la Lanterne des Morts du XIIe siècle.
Monuments classés église et lanterne des Morts dans un écrins de verdure préservé, environnement de et de pâturages.
église Saint-Martin, son cimetière
L’Eglise Saint-Martin du XIIème siècle présente un intérêt certain dans son ensemble et particulièrement son implantation dans le petit cimetière communal où repose un chevalier sous une pierre tombale ornée de la croix de Malte.
On peut discerner cette tour carrée surmontée d’un toit en pavillon. Cette partie haute du XVème siècle a été bâtie sur une base romane dont la salle carrée du rez- de -chaussée voutée en pierre est éclairée par 3 étroites baies.
Des colonnes montant au sol à partir d’une base romane et portant corniche à modillons encadrent et soutiennent l’abside. D’après Charles COUNNOUE, il existerait un ossuaire sous l’abside.
A l’intérieur une simple nef rectangulaire couverte d’une charpente nous fait découvrir l’élégance du chœur coiffé d’un arc triomphal et comportant de part et d’autre des piliers face à la nef, un autel roman et une chaire à prêcher en pierre.
Au pilier à droite en entrant dans l’église en montant à l’autel il y a une inscription en lettres ou chiffres romains « mn4 » ce qui veut dire 1004, qui démontre que le pilier a été baptisé en 1004.
L'église gothique Saint-Pierre, entièrement construite au XVe siècle, représente un bel exemple homogène du gothique saintongeais.
On remarquera la beauté du clocher-porche à l'entrée et les vestiges des peintures du XVIIIe siècle sur les murs du chœur. L'arc sud qui s'ouvrait au XVe siècle sur une chapelle latérale, sans doute jamais achevée, est fermé depuis octobre 1993 par un vitrail monumental (cinq mètres sur huit mètres), œuvre de Gérard Lardeur.
Petit patrimoine de la commune de Taillant
Fontaine du Gouttemer